Toute la planète reconnaît au continent africain un immense talent. Ses oeuvres sont largement exportées à travers le monde, et intéressent de plus en plus les grandes maisons de production de disques et les plus importantes plateformes de téléchargement musical. Mais ses artistes sont encore trop peu nombreux à vivre de leur art.
 
L'Afrique est, sans contexte, l'un des poumons de la musique et pourtant elle ne représente que 2% du business mondial dans le domaine. Comment sortir de la démarche artisanale pour entrer dans une ère plus professionnelle, plus industrielle, créatrice de revenus et d'emplois ?   

Un débat africain enregistré dans le cadre de la 14ème édition du Femua, le festival des musiques urbaines d'Anoumabo. 

Avec la participation de : 

- Catherine Kathungu Furaha, ministre de la Culture, des Arts et Patrimoines de la République démocratique du Congo

- Françoise Remarck, ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie

- Jobst Von Kirchmann, ambassadeur de l'Union européenne en Côte d'Ivoire

- Salif Traoré alias A’Salfo, leader du groupe Magic System et commissaire général du Femua (Festival des musiques urbaines d’Anoumabo). 

Comment passer de l’artisanat à l’industrie musicale en Afrique?

Exécution de milliers de civils, enlèvements, esclavage sexuel, décapitation de soldats, attentats-suicides... Depuis 2009, la guerre provoquée par le groupe terroriste Boko Haram dans les pays du bassin du lac Tchad n’en finit pas. Et pourtant, malgré les morts, la poursuite des violences et le million et demi de réfugiés et déplacés, on n’en parle presque plus.
 
Après l’indignation planétaire suscitée par l’enlèvement, le 14 avril 2014, de 276 lycéennes, pour la plupart chrétiennes, dans la ville de Chibok au Nigeria, le voile est presque entièrement retombé sur les combats. Où en est la guerre contre Boko Haram ? Qu’est-ce qui explique le silence assourdissant autour de ce conflit ?

Avec la participation de : 

- Pr Issa Saibou, analyste en Sécurité transfrontalière, doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de l’Université de Maroua

- Colonel Mounchingam Martin Luther, chef d’État-Major du Secteur N°1 de la Force Multi-Nationale Mixte

- Marthe Wandou, coordinatrice de l’ONG Aldepa, prix Nobel Alternatif 2021

- Dr. Jean-Luc Stalon, représentant résident du PNUD au Cameroun.

Boko Haram, la guerre oubliée

Comment un pays avec 80 millions d'hectares de terres arables peut-il importer chaque année pour plus d'un milliard de dollars de denrées alimentaires ? Pour quelles raisons la République Démocratique du Congo n'est toujours pas autosuffisante sur le plan alimentaire et continue d'importer entre autres du poisson, du riz, du blé ?
 
Avec la participation de : 

Pacifique Kahasha, entrepreneur dans l'élevage porcin et agricole, chargé de mission du président de la République Démocratique du Congo

Kalaa Mpinga, président de la Commission agriculture et forêts de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), administrateur et actionnaire des Plantations et huileries du Congo

Jean-Claude Hoolans, vice-président national chargé de l'agriculture et des PME de la FEC, administrateur gérant de la plantation Miluna

Guy-Robert Lukama, administrateur de la FEC et de la Gécamines

Mwanza Singoma, président de la FEC-Nord Kivu, chef d'entreprise et député national.

Autosuffisance alimentaire : quel projet agricole en RDC ?

En avril 2017, le Sénégal condamnait à perpétuité l’ancien président tchadien Hissène Habré pour crimes de guerre, après avoir organisé le premier procès tenu en Afrique en application du principe de compétence universelle. Cinq ans plus tard, après six mois d’audience, la justice burkinabè condamne entre autres l’ancien président Blaise Compaoré à la prison à perpétuité dans l’affaire de l’assassinat de Thomas Sankara.
 
La justice africaine est-elle outillée pour juger ses criminels et dirigeants indélicats ? Peut-elle vraiment se passer des juridictions internationales ?  

Avec la participation de :

- Jacqueline Moudeïna, avocate au Barreau du Tchad et ancienne présidente de l’association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDH)

- Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat au Barreau du Burkina Faso

- Josette Kadji, avocate au Barreau du Cameroun.
 

L’Afrique et la justice internationale

Ils ont investi les grandes artères de la plupart des capitales africaines. Équipés de leur bol, ce sont souvent des enfants, handicapés, des mères portant leur bébé sur le dos, et ils vous accostent aux feux tricolores, au marché ou sur les trottoirs. Le phénomène s’est tellement amplifié que la générosité dont ils bénéficiaient, jusque-là, laisse désormais souvent place à l’agacement et au rejet.
 
Fin mars 2022, le gouvernement nigérien a dû procéder au rapatriement d’un millier de ses compatriotes qui mendiaient dans les rues de Dakar, la capitale sénégalaise. Qui sont ces mendiants et d’où viennent-ils ? Qu’est-ce qui explique leur grand nombre ? Paupérisation, facteurs socio-culturels, réseaux criminels ? Comment y mettre un terme ?

Avec la participation de :

- Fall Diéguy Diop, directrice de la Direction de la Promotion des droits et de la protection des enfants au Sénégal

- Ibrahim Abdoulaye Diori, conseiller spécial du président de la République du Niger

- Lawan Magagi, ministre nigérien de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes

- Ousmane Ndiaye, secrétaire général de la section des Maîtres coraniques de la région de Diourbel, membre du Conseil national de la Fédération des écoles coraniques du Sénégal.

Les villes africaines face au défi de la mendicité

Avec le maintien des sanctions envers le Mali et les ultimatums à la Guinée et au Burkina Faso, le climat est au renforcement de la pression de la Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, sur les trois pays où les militaires se sont installés aux affaires par des putschs. Quels impacts, quelle efficacité peuvent avoir ces sanctions ? Comment les autorités maliennes, burkinabè et guinéennes gèrent-elles les effets de ces sanctions ? 
 
Comment expliquer que la diplomatie ouest-africaine ne parvient pas à trouver un terrain d'entente sur les délais des transitions ? Qu'est-ce qui bloque ?

Avec la participation de :

- Général Francis Behanzin, diplomate béninois, commissaire des Affaires politiques, paix et sécurité de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)

- Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali

- Colonel Amara Camara, ministre secrétaire général et porte-parole de la présidence de la République de Guinée.

Afrique de l’Ouest: quelle est l’efficacité des sanctions de la Cédéao?

Comment l'Afrique subsaharienne peut-elle posséder autant de terres arables et ne pas parvenir à nourrir l'ensemble de sa population, et continuer de dépendre de la production des autres ? Comment peut-elle espérer se libérer et gagner le respect si elle ne produit pas ce qu'elle mange ? Comment expliquer que lorsque la Russie et l'Ukraine éternuent, l'Afrique s'enrhume ? Comment mettre un terme à l'insécurité alimentaire, ou au moins dans un premier temps la diminuer ?
 
Avec la participation de :

- Sékou Sangaré, commissaire en charge de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en eau de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest)

- Djibo Bagna, producteur agricole, président du Conseil d’administration de la Plateforme paysanne du Niger, conseiller et ancien président du ROPPA (Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest)

- Ollo Sib, conseiller régional en charge de la Recherche et des Évaluations de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest pour le PAM (Programme alimentaire mondial)

Ali Bety, haut-commissaire de l’initiative 3N Les Nigériens nourrissent les Nigériens.

Afrique de l'Ouest: comment en finir avec l'insécurité alimentaire?

Certains les baptisent les « boulevards des allongés », d’autres plus simplement les « mouroirs ». Accusés souvent de corruption, faux diagnostics, incompétence, séquestration, peut-on faire confiance aux hôpitaux africains ? Et si les patients arrêtaient, devant les drames qui se multiplient, de s’en remettre à la seule volonté de Dieu ? Quels sont leurs recours juridiques ? Quelle est la viabilité des hôpitaux désertés par les dirigeants ? Comment faire pour que la santé devienne une priorité ?
 
Avec la participation de :

- Guylain Akilimali Badesi, concepteur de l’application Health Malamu, un carnet médical pour prévenir les erreurs médicales en RDC

- Pr Daouda Traoré, médecin légiste au Burkina Faso, diplômé d’un master en Droit pénal et Science criminelle et expert en Responsabilité médicale

- Félix Kabange Numbi, député national FCC (Front commun pour le Congo), ancien ministre de la Santé publique de RDC

- Pr Mamadou Diarra Beye, directeur du Samu national au Sénégal.

Quelles solutions pour améliorer le système de santé en Afrique?

75 morts et 125 blessés. C'est le bilan de la catastrophe ferroviaire survenue, le 10 mars 2022, en République démocratique du Congo dans la province de Lualaba. Cette énième tragédie du rail relance le débat sur le transport des personnes et des biens.
 
Des 100 000 kilomètres de chemins de fer du début du XXème siècle sur le continent, il n'en reste plus que la moitié. Comment expliquer ce recul et inverser la courbe ? Comment relancer le transport ferroviaire, secteur-clé dans le désenclavement de certains territoires et dans l'intégration continentale ? Et avec quels financements ?

Avec la participation de :

- Malick Kouanda, économiste des Transports, directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina Faso (SOPAFER-B)

- Jacques Bimai, directeur général de la Société Internationale des Travaux Ferroviaires (SITRAFER) au Cameroun

- Ghislain Kalwa Chulu, responsable du Cadre de concertation de la Société Civile du Haut-Katanga.

Quel avenir pour le transport ferroviaire en Afrique?

Le sujet est tendance et nourrit les discours enflammés des politiques. Mais peut-on vraiment dire que la parité hommes-femmes est en marche ? Peut-on sérieusement croire que les discriminations, les violences, les injustices, les préjugés dont elles font l’objet ont réellement reculé ? Le Débat africain donne, ce dimanche, la parole aux femmes leaders ivoiriennes.
 
Avec la participation de :

Kadidja Duparc, présidente et directrice générale de Sky Architectes

Viviane Bakayoko, directrice générale de Citibank Côte d’Ivoire

Dr Linda Kaboré, pharmacienne, présidente de Africa Santé Expo, marraine des tradipraticiens de Côte d’Ivoire, présidente du Lions Club Abidjan Océan

Mariam Djibo, directrice générale d’Advans Côte d’Ivoire et ancienne présidente du groupe de réflexion Initiatives Côte d'Ivoire.

Femmes leaders en Côte d’Ivoire ou comment briser le plafond de verre

Il n'est naturellement question que de cela dans la presse internationale, depuis le 24 février 2022, date à laquelle le président russe Vladimir Poutine a lancé son offensive militaire en Ukraine. La presse africaine ne fait pas exception, mais elle s'interroge davantage sur le sort de ses ressortissants qui n'auraient pas bénéficié du même secours de la part des autorités ukrainiennes et polonaises.
 
Comment la guerre en Ukraine est-elle perçue au sud du Sahara ? L'Afrique participe-t-elle aux nombreuses sanctions contre la Russie ? Quel est son positionnement ?

Avec la participation de :

- Jean-Emmanuel Pondi, auteur et politologue, recteur de l’Université des T.I.C (Technologies de l’information et de la communication) à Yaoundé

- Luc Gnacadja, fondateur et président du think tank GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), ancien ministre de l’Environnement du Bénin

- Mariama Kesso Binta Diallo, étudiante guinéenne ayant fui l'Ukraine

- Loïc Djonda, étudiant camerounais ayant fui l'Ukraine. 

La guerre en Ukraine vue par les Africains

Sanctions de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et de l'Union européenne, renvoi de l'ambassadeur de France, retrait des forces françaises Barkhane...Jamais le Mali n'aura autant fait parler de lui dans la presse internationale. Et si on écoutait les concernés ? Comment les Maliens vivent-ils cette situation exceptionnelle ? Où en est le soutien populaire dont jouissaient les autorités militaires maliennes ?
 
Avec nos invités :

Choguel Maïga, Premier ministre de la transition

Moussa Mara, ancien Premier ministre

Dr Modibo Soumare, président de l'Alliance des forces démocratiques (AFD), président du cadre d'échange des partis et regroupements des partis politiques pour une transition réussie

Le Mali sous sanctions

Ils font l'objet de condamnations pour avoir perpétré un putsch contre le régime élu dans leur pays. Ils ont pris le pouvoir par la force avec la promesse de tout remettre à plat, de ramener l'ordre et d'organiser des élections pour redonner le pouvoir aux civils. Malgré le soutien populaire dont ils ont bénéficié, hormis au Tchad, quelles sont les chances de réussite des putschistes maliens, guinéens, burkinabè et tchadiens ? Peuvent-ils parvenir à une transition propre et dans quel délai ?
 
Avec nos invités :

- Bruno Fuchs, député français et vice-président de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie

- Nouhoum Sarr, président du parti Front africain pour le développement et membre du Conseil national de transition au Mali

- Dr Sitack Yombatinan Beni, juriste -constitutionnaliste, vice-président du parti tchadien Les Transformateurs chargé de la Gouvernance, des réformes institutionnelles et des enseignements

- Bouya Konate, président du parti UDIR (Union pour la défense des intérêts républicains) en Guinée.

Quelles chances de réussite pour les transitions en Afrique?

Peut-on véritablement parler de «religions africaines» ? Pourquoi adopter le christianisme ou l’islam alors que l’Afrique a ses propres traditions ? Et d’ailleurs, quelles sont-elles et quelle importance ont-elles encore aujourd’hui sur le continent ? Quelle place pour le divin ? Peut-on véritablement parler de « religions africaines » ?
 
 

Avec nos invités :

- Dumbi Fakoly, chercheur en Histoire et écrivain malien, président du rassemblement pour la réhabilitation de la religion négro-africaine (3 RNA-Maaya)

- Mbog Bassong, égyptologue et planétologue initié dans la confrérie du Mbog des Bassa du Cameroun

- Jean-Philippe Omotunde, chercheur en Histoire, spécialiste des Sciences et Mathématiques africaines et des Humanités classiques africaines, Fondateur de l'Institut d’Histoire Anyjart.

Que sont les «religions africaines» devenues?

Le Mali et le Burkina Faso sanctionnés par la Cedeao, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. L’Ambassadeur de France au Mali expulsé. Le rapatriement des soldats danois, faute d’accord avec les autorités de Bamako en pleine brouille avec les Européens. L’envoi du contingent norvégien au sein de la force Takuba annulé. Comment s’organise la lutte contre le terrorisme dans ce nouveau climat de tension entre les alliés ? Doit-on craindre une montée en puissance des jihadistes ?
 
Les soldats maliens et burkinabè sont-ils capables de faire face tout seuls à la menace terroriste ? Comment Paris, qui affirme vouloir continuer de lutter contre le terrorisme dans le Sahel, compte-t-elle s’organiser ?

 

Avec la participation de :

- Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l’État, chargé des relations avec les institutions

- Pr Serge Théophile Balima, universitaire burkinabè, ancien ambassadeur du Burkina Faso en France et ancien ministre de l’Information et de la Communication

- Georges Dougueli, journaliste à l'hebdomadaire Jeune Afrique.

Sahel: après les sanctions, quelle nouvelle stratégie dans la lutte contre le jihadisme?

On les croyait bannis à jamais. Ils faisaient l’objet de vives condamnations, à la fois de la part des populations mais également de celle de la Communauté internationale. Comment expliquer le retour des putschs militaires en Afrique de l’Ouest ? Et comment comprendre que des peuples qui exigeaient à cor et à cri la consolidation de la démocratie en soient arrivés à acclamer des putschistes ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
 
Doit-on redouter une contagion dans le Sahel ? Le récent coup de force au Burkina Faso sonne-t-il le glas aux démocraties en Afrique ?

Avec nos invités :

- Mamadou Ismaïla Konate, avocat, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux de la République du Mali

- Valentin Yamkoudougou, porte-parole du mouvement « Sauvons le Burkina »

- Alioune Tine, fondateur du centre de réflexion Afrikajom Center

- Succès Masra, leader du parti politique tchadien Les Transformateurs.

Comment expliquer tous ces coups d'État en Afrique?

Exécution de milliers de civils, enlèvements, esclavage sexuel, décapitation de soldats, attentats-suicides... Depuis 2009, la guerre provoquée par le groupe terroriste Boko Haram dans les pays du bassin du lac Tchad n’en finit pas. Et pourtant, malgré les morts, la poursuite des violences et le million et demi de réfugiés et déplacés, on n’en parle presque plus.
 
Après l’indignation planétaire suscitée par l’enlèvement le 14 avril 2014 de 276 lycéennes, pour la plupart chrétiennes, dans la ville de Chibok au Nigeria, le voile est presque entièrement retombé sur les combats.

Où en est la guerre contre Boko Haram ? Qu’est-ce qui explique le silence assourdissant autour de ce conflit ?

 

Avec nos invités :

- Pr Issa Saibou, analyste en Sécurité transfrontalière, doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de l’Université de Maroua

- Colonel Mounchingam Martin Luther, chef d’État-Major du Secteur N°1 de la Force Multi-Nationale Mixte

- Marthe Wandou, coordinatrice de l’ONG Aldepa, prix Nobel Alternatif 2021

- Dr. Jean-Luc Stalon, représentant résident du PNUD au Cameroun.

Boko Haram: la guerre oubliée

Chine, Turquie, Russie, Inde, Israël, Japon, Qatar, Arabie Saoudite… Jamais l’Afrique n’aura fait l’objet d’une telle offensive diplomatique, d’une telle drague. Ce sont toutes les puissances ou presque qui se bousculent pour s’installer sur le continent, et bien sûr les anciens pays colonisateurs qui se réveillent parfois un peu tard pour consolider leur position plus que jamais menacée. Quel profit peut tirer le continent africain de cet intérêt accru ?
 
Avec nos invités :

- Charles Kié, co-fondateur et directeur général des sociétés d’investissement SNBA et New African Capital Partners

- Moise Kossonou, auteur du livre « Non ! Ça doit changer »

- Stéphanie Mbombo, présidente du parti politique Cercle des réformateurs intègres du Congo (CRIC)

- Didier Acouetey, président du groupe AfricSearch, co-initiateur de la 1ère Chambre de commerce Afrique-Asie du Sud-Est basée à Singapour.

Offensive diplomatique et économique en Afrique: quelles opportunités pour le continent?

Les jeunes garçons, les excités qui grossissent les rangs des terroristes, ont souvent une chose en commun, celle de ne jamais avoir été à l'école, ou tout au plus de façon très insuffisante. De même pour les jeunes filles, victimes de la violence des mariages précoces et des couches dangereuses. L'éducation est sans aucun doute le moyen le plus sûr pour sauver l'Afrique, notamment le Sahel, de la violence, de la pauvreté, et de la forte natalité qui freine son développement.
 
Mais comment faire de l'éducation une priorité, comme l'a fait le président nigérien Mohamed Bazoum, enseignant de formation, dans un pays où les écoles font régulièrement l'objet d'attaques terroristes ?

Comment accélérer la scolarisation alors qu'un grand nombre de salles de classe sont encore construites en paille ? 

Avec nos invités :

Mohamed Zeidane, secrétaire général du ministère de l'Education Nationale 

Issoufou Arzica Nanaïjé, secrétaire général du Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN)

Sherif Issoufou, 1er secrétaire général adjoint du syndicat national des agents de la formation et de l'éducation du Niger (SYNAFEN)

Hadiza Dia, spécialiste éducation à l'ONG Educo

Pauvreté, djihadisme : les enjeux de l’éducation au Niger

Les Africains prennent-ils enfin à bras le corps la question du digital sur le continent ? Le digital peut-il solutionner les problématiques rencontrées sur le terrain et dans quel domaine s'exprime-t-il le plus ? Comment repère-t-on les talents numériques ? Quels modèles économiques ? 
 
Avec nos invités :

Kate Awanda, chargée communication et marketing du réseau social Dikalo

Dadja Bassou, ingénieur-développeur chez Afrikrea au Sénégal

Raymond Mendy, directeur général de Silikin village, branche digitale du groupe Texaf en RDC

Cheick Sekou Bamba, fondateur de SCB Systems et créateur de la plateforme Kora

Le débat africain

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